Trésor de Deauville Plage Teams: Abderahman Oubi

Publié par Said El Mansour Cherkaoui

Abderahman Oubi, Notre Trésor Jdidi

RAISON DU SURNOM DE TRÉSOR QUE J’AI DONNÉ A OUBI

Abderrahman Oubi

Abderahman Oubi: Un des Notres les Fils de la Blaya, le Trésor Jdidi

  • Le surnom que je donnais a Oubi était le symbole de la valeur que représentait pour moi Oubi, un Trésor de notre Ville et de ma mémoire et aussi du fait que Oubi comme joueur est un Grand défenseur sur le terrain comme sur le reste de la ville en ce qui concerne le football.
  • Le surnom que je donnais a Oubi était aussi basé sur la position de défenseur de Trésor et de Oubi.
  • Trésor fut aussi plus tard confirmé par Pelé et par d’autres stars du football mondial comme étant l’un des meilleurs défenseurs vivant dans le monde du football. Voila un écrit sur Marius Trésor (France):
  • « Marius Trésor était l’un des plus grands défenseurs de la France. Il a été nommé par Pelé comme l’un des 125 meilleurs footballeurs vivants. Il avait 65 sélections. Il était le capitaine français avant l’arrivée de Michel Platini.
  • Marius Trésor a participé aux finales de la Coupe du monde en 1978 et 1982.
  • En 1982, il a marqué l’un des buts en prolongation contre l’Allemagne de l’Ouest en demi-finale.
  • Pour sa carrière en club, Trésor a également joué pour l’Olympique de Marseille et les Girondins de Bordeaux. »

Dans le milieu du football, c’était impossible de ne pas rencontrer Abderahman Oubir comme il serait inacceptable de ne pas connaitre Oubi si on fréquentait Mazagan – El Jadida du Port a Boucherit en survolant tous les quartiers limitrophes et correspondants.

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Abderahman Fenane sur Sable et avec Maillot Mouillés

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Si Mohamed « Souiri » Kalii, l’Ancre du Café Maure Behara

Les piliers de la sagesse populaire de la Mdina avaient un lieu privilégié de rencontre qui leur servaient d’Agora de rencontre et d’échange et qui était la Demeure de Ba Mohamed Souiri qui ouvrait ses portes la première dans toute la Ville.

Par sa présence et ses créations fantastiques, Ba Mohamed Souiri avait rendu ce lieu notre favori de toutes les places, la ou on pouvait avoir son premier déjeuner avant que le chant des minarets de la Cite et du Souk et de Boucherit ne se joignent en une tripartie chorale pour inviter le commun des mortels a la prière alors que toute la Ville de Mazagan – El Jadida etait encore en train de ronfler ses rêves dans une quiétude indifférente. A ce moment, l’odeur des beignets mélangés a celle du pain rond commençaient a se faire sentir et les lumières luisantes de quelques lieux définissaient le chemin dans des ruelles absorbées par l’obscurité et les mystères de des nuits mouillées par des brumes parfumées par la proximité de l’Océan Atlantique et ses saveurs maritimes familières.

Dans ce lieu magique par ses légendes et ses mystères des 7 Océans se regroupaient des colosses et des descendants d’Ulysse et des autres grands navigateurs qui se faufilaient a travers les mailles de l’incertitude des flots marins grade a par leur propre expérience. Avant de faire face a la houle et aux lames de l’Atlantique, c’est au Café Behara et par les douceurs de Ba Souiri que les Raiss établissaient leur Quartiers Généraux, se préparent et rassemblent leurs ravitaillements du souk adjacent et leurs sens tout en discutant avec leurs boussoles l’orientation de leur départ vers de nouveaux horizons.

A leur retour, ce lieu est aussi le point de rencontre pour se partager l’expérience vécu face a cet Océan ouvert sur toutes les possibilités de présage, de surprises et d’actions loin des regards et des rivages. Ce sacré lieu de méditation et de recueillement n’est autre que Kahwate Behara.

Abderrahman Oubi était Ouled Mellah et si tu voulais le rencontrer tu le trouvais justement et ne premier a Kahwate Behara, au Moun, au Port et sur la plage du coté du mur du port.

Sur le terrain municipal de foot, il venait s’entraîner avec nous au Rachad Club d’El Jadida et je le taquinais en l’appelant « Trésor de Jdida » en référence de l’arrière Central de l’OM Marseille durant notre époque et aussi Oubi aimait jouer en défense centrale.

Oubi était très ami avec Maalem Omari, Baya, Bhaibeh et Maalem Driss Ba Habra chez qui il s’asseyait devant sa boucherie dans le Souk Lakdim.

Oubi et Maalem Driss, jamais deux sans trois, tous les deux formaient des équipes avec Douzième l’autre Maalem Guezzar, le fameux casseur d’os sur le terrain et sur sa table dans son magasin de boucher.  

Douzième était fameux et le seul dans toute l’histoire du foot mazaganais – jdidi qui portait une taguiya dans un match de football.   Pour éviter de se faire casser un os face à ce rude et intraitable défenseur, on essayait toujours de lui faire tomber par terre sa Taguiya que ce soit sur la Blaya ou sur le terrain.   A vrai dire, Maalem Ba Driss Habra et Maalem Douzième je les connaissais et les fréquentaient depuis l’époque scolaire et même le Collège Poly. 

Oubi et les deux Maalem Driss et Douzième formaient donc une équipe faite d’épiciers et de Maline Hwanoutes et Bisseriyates, leurs voisins qui avaient de se remuer les os vu qu’ils passaient la journée debout dans leur magasins.  Alors Oubi les entraînait et faisait faire des Aerobics – Arabiques fa des disciples dans la grande partie étaient des Berbères – Soussis Sans Souci et cela très tôt le matin sur la Blaya du côté du mur du port et cela avant l’ouverture des magasins au Souk Lakdim.  Ces exercices se terminaient par un match de foot entre deux équipes, une de Boucherit et l’autre du Souk Lakdim. 

Oubi utilisait cette partie de la Blaya juste à côté du mur du port et cela par respect aux femmes qui venaient aussi tôt le matin faire de l’exercice sur la plage et laver la laine sur les rochers, pêcher Bouzerough et Bou Camerones et autres poissons des Bechkirates à côté des rochers de l’ancien Casino.

Abderrahman Oubi a ce moment s’est aussi retiré de la pêche et du monde du poisson du port, il se consacrait à l’organisation des matchs de foot de l’autre côté des remparts de la Fortaleza Mazagao, à la Blaya, et au Terrain Municipal des fois avec Dar Chabab.

Un homme charmant, grand de taille avec un sourire captivant et contagieux et des yeux brillant de l’homme à tout faire pour survivre dans un milieu de dédain et de manque d’opportunités pour des individus comme lui qui se consacrait à créer des activités culturelles et sociales avec le peu qu’il avait et cela sans demander de directe récompense. 

Abderrahman Oubi en un autre temps et un autre milieu serait devenu un homme de prestige du volontariat social et un homme de rassemblement des énergies de la jeunesse.

A Mazagan, El Jadida existait un escadron de personnalités qui accomplissait des œuvres de grande importance pour l’équilibre de la vie quotidienne. Ils opéraient comme des Mentors, des Gardiens d’enfants et de jeunes, des encadreurs, des moniteurs et des boucliers contre la dérive sociale. Tout leur travail se faisait sous le radar sans tapage ni ravage, juste une persistance de dévouement à la population voisine, aux connaissances et au voisinage de leurs quartiers de naissance.

Dans cet ensemble homogène, comme ses pairs, Oubi était courtois, travaillant dans l’ombre et le silence sans chercher la réputation ou la pub pour se faire voir, valoir ou se faire distinguer.

Oubi était un homme distingué par son sérieux, son respect de soi-même et ce qu’il faisait et sa fidélité à ses amis et ses connaissances. Il était aussi un homme pieux et respectueux des croyances des autres, on pouvait le trouver avec différentes catégories de pensée et de rang social, Oubi Abderrahman était toujours Oubi le même partout et avec tout,

C’est Oubi, notre Oubi a nous qui l’avons respecté et avec nous il se sentait le plus a l’aise vu qu’il était un homme de partage et un être plein de bonté pour l’autrui et nous lui rendions cette même valeur qui nous unissait tous dans le sport et les autres formes d’expression de notre culture locale et régionale dans cette ville comme si on était tous les membres d’une même fraternité urbaine et sociale.

Rahma wa Ghofra fi Firdousse Naim Ameen ya Rab Alameen wa li walidayna Ajmaeen.

Abderrahman Oubi Rahimahou Allah Ameen.

**Publication, écrit et illustration design par Espace Athlétique de Said El Mansour Cherkaoui**

8/12/2021

Oubi Photo Crédit: Mohammed Ondy

Un commentaire sur “Trésor de Deauville Plage Teams: Abderahman Oubi

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  1. ★ Hassan Zhar
    Je me rappelle le voir toujours marcher avec un bonnet sur sa tête, blouson et un sac à l’épaule, une démarche bien rythmée et légèrement boiteuse avec un regard tantôt loin devant tantôt devant ses pieds.
    Llah irahhmou bi rahhmatihi with ijaalou min ahli janat lfirdaous Aamiin ya RAB Laalamiin…
    Vous vous rappelez de son naufrage en mer et sa réussite d’arriver à Azemmour rien qu’en nageant.

    ★ Said El Mansour Cherkaoui – Author – Admin
    Hassan Zhar, Bravo

    En fait, Oubi organisait des matchs juste devant ta maison natale en face de Bab Tor et il jouait comme défenseur avec l’équipe de Mellah et place Moulay Hassan.
    Pour ce qui est du naufrage, a ce que j’ai entendu c’était Haouziya et c’est lors de cette sortie de mer qu’une ancienne blessure au foot s’est aggravée d’après mes souvenirs et l’obligea par la suite de se concentrer seulement sur l’arbitrage sur la plage.
    Cette blessure aussi l’avait empêché de devenir un maître nageur avec Samam.

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